Dans sa récente sortie médiatique, le célèbre animateur culturel radio & TV, Aboubacar Diallo connu sous le sobriquet de “Séné Diallo”, a livré ses impressions sur l’état actuel du rap guinéen, depuis l’arrivée de la nouvelle génération de rappeurs, ce, de 2002 à nos jours.
Si d’aucuns pensent que le genre musical en vogue du bled, est en train de redorer son blason d’avant, pour cet observateur très averti, le rap 224 meurt à petit feu.
« Le rap à la base c’est R.A.P (rien à protéger), on ne doit rien protéger quand on fait du rap, on dénonce…, c’est le petit frère de la musique reggae. On dénonce, on peint les réalités que la société vit », a laissé entendre l’animateur de l’émission “C’était mieux avant” chez Djoma TV.
Mais malheureusement, déplore-t-il : « dans ce rap aujourd’hui, en Guinée, est en train de mourir…», tout en ajoutant que quand on prend sur 50 rappeurs, c’est seulement 3 qui font du vrai rap.
À l’en croire, « le rap est soumis à certains critères : textuel, le flow, la composition musicale, ce qu’on dénonce, les thématiques et autres », a-t-il déclaré, sans être d’accord avec ceux qui pensent que la jeune génération commence à porter le flambeau du rap.
Plus loin, répondant à la question de ses trois meilleurs rappeurs, Séné Diallo a misé sur le chef Rebel “Djanii Alfa“, le Sogué Khônè “MC Freshh” et le groupe urbain de rap “Gnamakalah“.
Au finish, le présentateur est assuré qu’il « n’y a pas de faux, mais que de vrais rappeurs», dans la Old School.
G.T pour guineefunshow.com