Auteure de plusieurs freestyles et tubes comme “Loi”, “On fait comme d’hab”, “Focus”, “Les choses de l’amour” ou encore “On peut faire ça”, Brou Carolle Andréa connue sous le sobriquet de “Dre-A”, est l’un des éléments incontournables du “Rap ivoirien” version féminine, qui fait parler d’elle dans le game, les médias et aussi sur ses canaux de communication et de distribution.
Évoluant dans le genre musical actuellement le plus en vogue en Côte d’Ivoire et largement réservé aux hommes, cette chanteuse de 22 ans démarrant sa carrière solo depuis 2019, se bat comme elle peut pour se frayer un chemin parmi les grands noms du rap 225.
Nominée auparavant dans les catégories “Meilleure artiste féminine hip-hop” et “Meilleure révélation” à Abidjan Hip-hop Awards 2019, la jeune rappeuse à la plume toujours bien aiguisée, continue d’écrire son nom en lettres d’or dans l’arène musicale ivoirienne. Elle vient d’être nommée cette fois-ci, à la 7ème édition du Primud 2022 comme l’une des meilleures actrices de la musique urbaine de son pays.
Et consciente d’énormes pressions qui l’attendent dans ce milieu où la concurrence est rude, Adre-A, aînée de sa famille, est encore sortie du bois ce weekend sur sa page du réseau social Facebook, concernant sa féminité qui fait la “Une” des actualités de ses détracteurs : « Ça me fait rigoler quand on me demande pourquoi j’ai gardé ma féminité dans ce milieu. C’est simple je suis une femme. Pourquoi on ne demande pas aux femmes dans l’armée, dans l’enseignement et bien d’autres encore les raisons pour lesquelles elles ont décidé de rester féminine malgré le domaine qu’elles ont choisi, alors qu’on sait tous très bien que c’était autre fois des milieux d’hommes . C’est en étant une femme que j’ai aimé le rap et c’est en voyant cela que mon entourage m’a encouragé. Et pour que je sois là entrain de rapper aujourd’hui c’est des rappeuses que j’ai vu faire pareil. J’avais ce soucis avec des gens au début qui voulait que j’ai ce personnage de garçon manqué. Mais je suis désolée j’aime trop mes tresses, mon maquillage, mes faux ongles, mon dressing (robe, jupe , talon et autres). Je n’ai pas fait de choix à ce niveau parce que je fais ce que j’aime en étant celle que je suis », a laissé entendre la protégée de la major du disque “Sony Music“.
À noter que, la native du Gbèkê, région située au centre de la Côte d’Ivoire (à 330 km de la capitale Abidjan) serait détentrice d’une licence en Communication à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.
Découvrez, le clip vidéo sa dernière livraison musicale en feat. avec Tripa Gninnin sur le titre “Skinny”, cumulant à ce jour 237.000 vues sur Youtube en 1 mois de sa mise en ligne :
G.T pour guineefunshow.com