Inondés dans les marchés guinéens, notamment Madina, juste à l’approche de la fête de l’Aïd al-Fitr (Ramadan), des modèles contrefaits de nos textiles traditionnels, viennent d’être interdits sur l’ensemble du territoire national.
Une décision du Gouvernement, qui diversement appréciée chez nombreux observateurs avertis. Si d’aucuns accueillent avec enthousiastes l’idée de promouvoir la production locale, d’autres cependant, pointent du doigt accusateur sur des commerçants qui ne cessent de hausser les prix de ces produits (Forêt sacrée, Leppi, Bakha, Kendely…). C’est le cas chez certains internautes, qui contestent cette nouvelle mesure prise dans le communiqué conjoint signé des ministres Dr Bernard Goumou et Alpha Soumah, depuis l’apparition sur le marché des bazins contrefaits appelés “Faré Yaré“.
La toile s’enflamme !
Peu de temps après sa publication, ce dit communiqué a été relayé sur les réseaux sociaux, et dans nombreuses rédactions des médias de la place.
Selon ce patron d’un organe de presse “School224.com”, Natif de Moriah, «… Est-ce que Faré Yaré et Getzer sont des contrefaçons de textiles guinéens même ? », s’est-il interrogé, avant d’ajouter que : « C’est bien beau de valoriser nos produits mais, pourquoi ça devient pal dès le premier lavage ? Veuillez revaloriser la qualité et revoir le prix puisque non seulement, ça ne se dédouane pas mais c’est au-dessus du revenu du citoyen lambda ».
De l’autre côté, Garçon Émergent Fofana a mis l’occasion à profit pour lancer un appel aux nouvelles autorités : « C’est bien beau et c’est normal, mais dites aussi à ces textilliers de revoir la qualité de leurs textiles afin d’attirer et encourager les consommateurs car la qualité fait toujours la différence. Surtout le prix, car nous sommes le bas peuple…», a-t-il réagi.
Plus loin, cet autre internaute du nom de Prospère Pola Delamou, qui signale en ces mots : « Nous sommes dans une économie libérale qui est basée sur la concurrence (…). Les productions locales doivent s’apprêter à la concurrence, au lieu de pleurnicher à chaque fois. Nos producteurs locaux de font rois en rendant nos produits très chers (…). Avec cette vie chère, le consommateur est à la recherche du produit moins cher », a-t-il précisé.
Reste maintenant à savoir, si cette décision sera respectée à la lettre par des commerçants, qui ont en leur possession ces tissus contrefaits ? Wait and see.
Affaire à suivre…
G.T pour guineefunshow.com