On se rappelle encore de ce groupe emblématique de rap de la “Old School” comme si c’était hier ! Sèmbèdèkè, créé en 2002 dans la banlieue de Conakry, entre les quartiers de Sangoyah et Kissosso.
Avec l’éponyme titre du même album “Son Galangny“, sortie en 2005, ce trio d’artistes (Klimpoko, Hamza et Denin Möba) inscrivent leur nom dans l’histoire de la musique Hip-hop guinéenne. Très engagé à dénoncer les tares de sa société et fidèle à ses principes, ils ont su imposer leurs traces à travers la sortie du 2ème opus intitulé “Tetra“. Au début, au nombre de 3 jeunes, puis 2 et maintenant chacun d’eux, évolue en carrière solo.
Invité cette semaine dans l’émission “Thé ou Café” chez Koncom, le plus jeune rappeur de la vieille école, Papaïto est revenu sur l’actualité du groupe qui l’a fait découvrir au grand public, tout en rassurant ses supporteurs que l’histoire entre son maître et lui est loin de connaître son épilogue, et que ce qui retarde leur aventure, c’est dû au manque de moyens.
Ensuite, après un freestyle de quelques secondes, au cours duquel les rimes ont coulé à flots à la demande du journaliste Mohamed Ali, principal animateur de ladite émission, a mis l’occasion à profit pour affirmer qu’un texte écrit est bien plus meilleur qu’une improvisation faite par n’importe quel artiste, surtout si ce dernier est en face de lui.
“Ouais bien sûr, j’ai été formé comme ça quoi, en fait moi, improviser ça me plaît pas quoi, parce qu’un couplet improvisé n’a pas de sens pour moi…“, a-t-il lâché.
Poursuivant son intervention, il croit dur comme du fer à sa volonté de boxer sur le ring avec tout artiste qui le défiera.
« Appelle quelqu’un, on va rester sur scène ici, s’il improvise et que moi j’écris je le bouffe. Je lance ce défi à qui le veut », a laissé entendre le binôme de Klimpoko.
Pour conclure, il promet tout de même que Sèmbèdèkè reviendra en groupe très bientôt.
G.T pour guineefunshow.com