Voilà, une bonne nouvelle qui va sans aucun doute plaire aux amoureux du 7ème art ! Crié sur tous les toits depuis un bon moment, un fonds d’appui réservé aux cinéastes pour le développement du secteur de l’audiovisuel et du cinéma en Guinée, sera bientôt opérationnel.
Cette annonce a été faite récemment par le ministre Alpha Soumah lui-même, lors de la cérémonie d’ouverture de l’acte 1 du cinéma itinérant dénommé “Ciné’Nomade Afrique” à Conakry, qui se poursuit actuellement à l’intérieur du pays.
Parmi les officiels, le chef du département de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a saisi l’occasion pour entamer au compte de l’ONACIG (Office National du Cinéma, de la Vidéo et de la Photographie en Guinée), dit-il : « le processus de récupération des 27 anciennes salles du cinéma à travers le pays, cela afin de les rénover et de les occuper. Nous initierons également… les tarifs adaptés à la situation du pays et revenus de la population. »
Concernant le financement de la production cinématographique et audiovisuelle, il laisse entendre que : « le chef de l’État a par un décret, fait du fond de développement de l’industrie cinématographique, un instrument de développement et de promotion des métiers du cinéma, de la vidéo et de la photographie. Ce fond logé à l’ONACIG a, pour mission de soutenir l’industrie du cinéma, également la formation des techniciens, l’équipement, la production, la coproduction et la promotion du cinéma. Il se sera alimenté par une subvention annuelle de l’État, une contribution des privés et des partenaires techniques et financiers », a déclaré Bill de Sam de son surnom, dans un pan de son discours de circonstance ce lundi 19 décembre dernier.
Pour rappel, “Ciné’Nomade Afrique” est une initiative créée par deux réalisateurs franco-guinéens (Aïssa Diaby et Aboubacar Naby Camara), ayant pour objectif de projeter des films sur grand écran dans les villages et quartiers populaires du continent africain.
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