Dans un pays où les Droits d’auteurs et Droits voisins sont méconnus par les artistes eux-mêmes, il est difficile de mettre en place une véritable industrie musicale.
Savoir faire la différence entre une Maison de Production, une Maison d’édition, une structure de Management et ou encore un label de Distribution est une base essentielle pour asseoir les fondations d’une Industrie Musicale créative et indépendante.
Dès lors, chacun des acteurs reconnaît son rôle, son périmètre et son agilité au sein de ce microcosme qui vise à perenniser un développement culturel intègre, harmonieux pour le bonheur de l’Artiste.
La chaîne de l’industrie culturelle et créative doit être une expansion de notre profond désir à apporter le changement dans les tréfonds de notre patrimoine pour sublimer l’universalité.
C’est une question de choix de pensée, de mode d’action et de monétisation de nos ressources culturelles profitables à tous.
L’Artiste est un maillon de la chaîne. Les pouvoirs publics et les opérateurs culturels sont un ensemble dynamique qui renforce cette chaîne de production indéfinie.
La culture est l’âme d’un Peuple à la fois diverti et perverti qui révèle notre identité à transcender le Vivant.
La Guinée est un pays au riche patrimoine culturel et artistique sous-exploité.
L’unité d’action doit être le mot d’ordre pour à la fois préserver notre culture et la valoriser.
Il est peut-être temps de voir les choses différemment, de prendre les choses en main.
Bouba Angelo (promoteur culturel)