Comme chaque année, les 72h du livre en Guinée ont ouvert leurs portes aux amoureux du livre et de la culture et “covid-19 en Guinée : la place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons” a été choisi comme thème de cette messe nationale.
Du vendredi 23 au dimanche 25 avril, des dédicaces, salons, panels et rencontres ont eu lieu aux chapiteaux du palais du peuple. Pour cette année, le thème choisi était : “covid-19 en Guinée : la place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons”.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par la ministre de la culture et du patrimoine historique, Sona Konaté en présence du ministre d’état conseiller auprès du président de la république, Tibou Camara ainsi que d’autres personnalités.
Pour commencer la cérémonie d’ouverture, une minute de silence a été demandée pour le repos de l’âme des écrivains décédés. Sansy Kaba Diakité, directeur général de l’harmattan Guinée a réitéré la volonté de son équipe de faire de Conakry la capitale africaine du livre.
《Nous voulons un pays émergent, il n’y a pas d’émergence sans paix, il n’y a pas d’émergence sans réelle place pour les femmes, sans une jeunesse épanouie donc on a voulu discuter de cette thématique avec des professionnels du livre, des acteurs, des spécialistes pour vraiment décliner une vision. Et cette vision c’est de faire de Conakry la capitale africaine du livre. Nous sommes déterminés, nous sommes mobilisés…》, a-t-il expliqué.
Pour sa part, Facély 2 Mara, écrivain et président de l’association des écrivains de Guinée a invité les guinéens à acheter les livres.《Acheter un livre, c’est épouser l’épanouissement et l’ouverture d’esprit… Achetez, achetez, achetez des livres… Tout écrivain aime être lu, par ricochet, tout événement qui incite à lire nos auteurs mérite nos encouragements… acheter des livres est une bonne pratique culturelle, les lire en est une autre qui s’inscrit quant à elle dans le domaine de l’excellence. Faisons alors le choix de l’excellence. Lisez, lisez, lisez》, a déclaré l’écrivain.
Consolider leurs acquis et aller de l’avant de sorte que la flamme allumée par Conakry capitale mondiale du livre ne s’éteigne plus, voici désormais le nouveau défi qui incombe aux acteurs du livre et de la culture selon la ministre du département.
Des livres de jeunes auteurs dédicacés, des tables rondes sur la résolution des conflits, la culture et la diplomatie, des remises de prix, voici ce qui a occupé ces trois jours autour du livre, avec des activités dans certaines universités de la place.
Pour Sansy Kaba Diakité, cette édition est une réussite car elle a été exceptionnelle.《c’est une participation de qualité, des intervenants exceptionnels, des partenaires qui ont compris notre projet, le gouvernement a été collaboratif. Il ya des livres exceptionnels qui ont été dédicacés… des stands magnifiques, l’espace extraordinaire. Nous disons bravo à l’ensemble des bénévoles, à l’ensemble des organisateurs, et nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine》, témoigne t-il.
Une dizaine de pays étaient présents à cette rencontre. Ce sont la France, les États-Unis, le Mali, la Côte d’ivoire, le Bénin, le Sénégal, le Togo, l’île Maurice, le Cameroun, le Burkina et les 2 Congo.
A l’occasion des 72h, ce sont une centaine d’œuvres de tous genres qui ont été dédicacés.
Il faut rappeler que pour ces trois jours, l’accès au site du chapiteau était conditionné par un test covid-19 négatif ou une prise du vaccin contre le virus. Une activité gratuite que l’ANSS a porté pour la protection des nombreux participants.