Après un long constat des réalités de la société dans laquelle il vit, Jean Faya Kamano, auteur du livre “Un espoir brisé”, vient d’intégrer le cercle des écrivains guinéens après la parution de son 1er ouvrage littéraire sensibilisant la couche juvénile face aux enjeux sociologiques de demain.
Diplômé d’une licence professionnelle en communication à l’institut Supérieur de l’Information et de la communication (ISIC) de Kountia, et actuellement assistant communication au CNOSCG, Faya Bono comme il aime se faire appeler, est passionné de l’écriture depuis qu’il était sous les bancs, au lycée. Période à laquelle, il s’est engagé dans la promotion de la lecture et du livre au sein des ONG.
Développant dès lors une forte sensation pour la plume, ce jeune romancier dit décrire exactement dans cette œuvre littéraire édictée chez la maison d’édition française (Loura), “l’impact des réseaux sociaux et des grossesses non désirées sur les études des jeunes élèves“, a-t-il confié dans notre micro au cours d’une interview, qu’il a bien voulu nous accorder ce mercredi matin.
Parlant du nom porté sur ce bouquet de 151 pages, réparti en huit (8) chapitres, M. Kamano laisse entendre que : « Ce titre évoque l’histoire d’une jeune élève écolière qui était considérée comme l’espoir de sa famille mais par sa mauvaise conduite, elle vit son rêve de poursuivre les hautes études brisé et perd l’espoir qu’elle avait reçu de sa famille », souligne-t-il.
Pour faire apparaître les vraies réalités de la vie dans son petit bouquet, ce jeune éditeur a choisi : « l’influence du milieu social, le divertissement incontrôlé, le manque d’apprentissage, la mauvaise perception des réseaux sociaux, la dépigmentation, les grossesses non désirées, et l’influence entre tradition et modernité », comme thèmes principaux.
À la question de savoir, quel impact joue les réseaux sociaux sur la jeunesse guinéenne ? Il répond sans ambages : « L’impact des réseaux sociaux sur les jeunes est due à la mauvaise perception des images qu’ils en font sur l’Internet. Celà influence leur comportement vis-à-vis de la Société. De même, les réseaux sociaux occupent une grande partie de leur temps qu’il pouvait consacrer le minimum à l’apprentissage. Ainsi, on oublie le temps d’apprentissage pour les réseaux sociaux qui est pourtant un excellent moyen pour agrandir son réseau professionnel et favoriser des échanges fructueux. Il est également à déplorer que, certains jeunes affichent une mauvaise identité sur la toile avec des modes vestimentaires indécents qui poussent les gens à penser autrement d’eux. Il est donc important que, nous fassions attention à tout ce qu’on publie sur les réseaux sociaux », conseille-t-il aux jeunes internautes.
Plus loin, Jean Faya invite les jeunes à plus de responsabilité car, dit-il : « nous sommes des acteurs du développement du pays. Il est important que, chacun s’interroge sur sa situation et prendre son avenir en main vis-à-vis de lui et de la société ».
Au finish, cet activiste de la société civile déclare qu’avec son éditeur, l’heure est désormais aux préparatifs de la dédicace de son roman dès l’ouverture des classes, sans pour autant dévoiler une date précise pour celle-ci.
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