Sauf changement de dernière minute ! Les enseignants des établissements d’enseignement public vont bouder les salles de classe le lundi 25 avril 2022, sur l’ensemble du territoire national, jusqu’à ce qu’il y ait l’ouverture des couloirs de négociation, pour la revalorisation des primes, comme il est stipulé dans le protocole d’accord de janvier 2020.
C’est en tout cas ce qui nous a appris ce weekend, au cours d’un entretien du Secrétaire général du SNE (Syndicat national de l’éducation), Michel Pépé Balamou, accordé à un média de la place.
Parmi leurs différents points de revendications, cet enseignant estime qu’il y a présentement le point deux (2) qui n’a pas été appliqué, la principale cause de leur débrayage
«… le point deux (2), c’est en quelque sorte la revalorisation des primes en lien avec l’article 110 du statut particulier de l’éducation, puisque l’article 110 dit quoi : “lorsque le pouvoir d’achat de l’enseignant s’affaiblit, les deux parties (syndicale et gouvernementale) ont l’obligation de se rencontrer pour harmoniser les primes en fonction du coût élevé de la vie », a-t-il laissé entendre chez nos confrères de Fim FM dans la célèbre émission “Mirador“, tout en évoquant la cherté de la vie, surtout pour les hommes de craie.
À la question du pourquoi Soumah (SG du SLECG) voudrait les faire échouer, ayant la réputation du défenseur des enseignants à la base ? il répond en ces termes : « Nous avons été chez lui, on a dit : il faut créer l’unité syndicale au niveau du SLECG, jusqu’à présent on n’a pas trouvé d’issue favorable et même pour lancer la grève là, il y a le général Salifou Camara qui lui a écrit, pour lui dire Général, nous allons partir à une grève…, il (Aboubacar Soumah, Ndlr) a dit à Salifou que oui, il va nous revenir. C’est après, il est sorti pour dire que c’est une grève sauvage“, a-t-il signalé.
Du pourquoi il s’oppose à eux (l’intersyndicale composée de FSPE de “Salifou Camara”, SLECG version “Aboubacar Sylla” et le SNE de “Michel Pépé Balamou”), ce fervent défenseur des enseignants a tout de même fait remarquer une crise de jalousie dans sa démarche : « Il s’oppose à nous tout simplement, c’est parce que, il ne veut pas que quelqu’un réussisse, là où il a échoué », a-t-il confié.
Il faut aussi noter que, le Général Pépé a longuement insisté sur le fait que, les centrales syndicales ont l’habitude de négocier avec le gouvernement chaque année au mois de septembre, ce qu’il a qualifié de négociations tripartites (gouvernement-syndicat-patronat), et que ça n’a rien à voir avec les négociations sectorielles.
Focus de Guineefunshow.com