Dans un communiqué lu à la télévision nationale dans la nuit du 07 octobre, les autorités guinéennes ont fixé les dates relatives à l’ouverture des classes du pré-universitaire et de l’enseignement Supérieur. Le 21 octobre pour les écoles primaires et secondaires, le 1er novembre pour l’enseignement supérieur.
Contrairement aux années précédentes où les élèves reprennaient le chemin de l’école dès le lendemain de la fête de l’indépendance, cette année, l’ouverture des classes a connu un grand décalage. Une situation qui a suscité la réaction de bon nombre d’acteurs de l’éducation, notamment des parents d’élèves et des enseignants.
Mohamed Cissé, parents de cinq élèves demande aux autorités de revoir le calendrier scolaire :
“Je souhaite que les autorités renvoient l’ouverture des classes au mois de novembre prochain si on repousse l’ouverture jusqu’au mois prochain, cela nous éviterait de payer le mois d’octobre qui sera presque à sa fin, à l’ouverture. Ainsi, nous parents d’élèves, nous pourrions mieux faire face aux différentes dépenses liées à l’ouverture. Les frais de scolarité coûtent excessivement cher cette année, sans oublier les fournitures scolaires aussi qui demandent beaucoup d’argent”, a-t-il sollicité.
Comme on aime à le dire, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Sourire aux lèvres, Antoine Lamah, enseignant au lycée, s’est réjoui de cette annonce :
“Je suis très content d’entendre cette nouvelle, je suis fatigué de rester à la maison à ne rien faire. J’avais peur que l’éducation ne connaisse une année blanche, heureusement, les autorités ont entendu nos cris de cœurs”, se réjouit -il.
À souligner que d’autres établissements scolaires privés avaient déjà procédé à l’ouverture des classes depuis le 04 octobre. Les autorités ont d’ailleurs condamné ces agissements.
Amie Barry