Maïmouna Diallo dit “Mouna princesse” est une étudiante guinéenne en “Master Education” aux États-Unis, où elle vit depuis son enfance. Âgée de 26 ans, elle a raflé haut les mains, en 2016, le concours de beauté de la Guinée à Atlanta dénommé “Miss Guinée Atlanta” en 2016, elle rafle la couronne haut les mains. Ce qui marque le début de son engagement dans l’humanitaire, notamment pour la cause des personnes vulnérables, avec la création d’une ONG de “Droit de l’Enfant et de la Femme dans l’Action Humanitaire” (DEFAH). Pour en savoir plus, lisez cet entretien exclusif qu’elle accordé à notre rédaction.

1- Bonjour, présentez-vous s’il vous plaît !
Moi c’est Diallo Maimouna, communément appelée ‘’Mouna princesse‘’ Miss Guinée Atlanta 2016. Je suis née en Guinée, mais j’ai grandi aux Etat-Unis. Je suis étudiante, je fais mon master en éducation parallèlement à mon travail.
2- Parlez-nous de vous !
En dehors de mes études, je me démerde à travailler pour pouvoir accomplir les ambitions malgré ce statut. Ce rêve de faire avancer mon pays dans plusieurs domaines dont la culture parce que j’aime beaucoup la musique et aussi je veux apporter quelque chose dans le milieu artistique pour l’améliorer.
J’ai l’ambition d’aider les enfants de mon mieux, aussi d’aider la jeunesse parce qu’il y a beaucoup d’artistes qui ont du talent et tout, mais qui n’ont pas de soutien. Mais pour l’instant je me focalise sur ceux que je produis.
Je veux créer un centre pour les enfants déshérités, où il y aura un hôpital et une école pour aider les orphelins à être dans une situation confortable comme les autres enfants, mais aussi ouvrir une maison de production digne de nom en Guinée pour venir en aide à la nouvelle génération.
3- D’où est venue l’idée de créer une ONG pour les enfants ?
J’ai eu cette idée quand j’étais en Guinée en 2016. J’ai comparé les conditions de vie des enfants et femmes des États-Unis et ceux de la Guinée, j’ai décidé de créer cette ONG que j’ai nommée “D.E.F.A-Guinée” (Droit de l’Enfant et de la Femme dans l’Action Humanitaire en Guinée), pour défendre les enfants, les femmes et les orphelins dans l’éducation, la santé, ainsi que les violences faites aux femmes.
4- Quelles sont les actions que vous avez posé jusque là dans le cadre de votre ONG ?
La situation des enfants me touche, ce qui me motive à les retrouver dans cette situation, c’est ce qui me motive de continuer à les aider et à me battre pour eux. Je le fais pour aider ma nation, la population guinéenne.
J’ai participé aux activités de France Volontaires en octobre 2018, la journée internationale des volontaires PNUD (Volontaires des Nations Unies. En décembre 2018 j’ai fait des dons lors de la journée des orphelins à la Blue zone. Les dons qu’on fait sont composés d’aliments, de fournitures, de vêtements et souvent d’argent.
Mis à part D.E.F.A-Guinée, depuis 2020, je marraine l’O.N.G ‘’Santé pour les orphelins”, une association de jeunes médecins et entrepreneurs dynamiques guinéens qui l’ont créés pour venir en aide aux orphelins qui n’ont pas les moyens de se faire soigner. Ensuite, marraine d’un l’orphelinat de Coyah “Enfant déshérité” depuis 2017, je travaille avec cet orphelinat qui est piloté par un monsieur”Monsieur Guilavogui” qui se bat pour la cause des enfants.

5- Comment faites-vous pour financer vos activités ?
La plupart de mes projets sont financés par moi-même, mes amis et d’autres de bonnes volontés que je remercie. On travaille avec les institutions avec qui nous pouvons monter des projets.
Vous savez que ce n’est pas tellement facile en Guinée avec le gouvernement parce que, ce que nous faisons, c’est le boulot du gouvernement. Il ne nous soutient pas tellement, donc la plupart de nos projets viennent de nos propres moyens, par exemple moi, mes projets comme je viens de le dire viennent de mes propres moyens ou les quelques volontaires viennent en aide, donc c’est comme ça je fais avec mes projets.
6- Quelles sont vos perspectives ?
En 2020, on avait préparé plein d’activités, mais hélas avec le COVID-19 on n’a pas pu les réaliser. Mais cette année 2021, s’il plaît à Dieu nous ferons tout pour réaliser les activités que nous sommes en train de préparer, d’abord pour le 08 mars que mon équipe et moi sommes en train de travailler. Il s’agit des dons que je dois envoyer en Guinée pour distribuer dans des orphelinats et aussi on va essayer de faire ça comme un événement.
Après, pendant le mois de ramadan, on fera des dons dans les 5 communes, et choisir 2 orphelinats, d’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’on le fasse, mais le mois de ramadan dernier on n’avait pas pu le faire à cause de la maladie et tout . Mais cette année on le fera dans les 5 communes plus 2 orphelinats. C’est une manière de venir en aide pendant ce mois béni, on vient pour les aider et faire de notre mieux pour les sauver de la famine.

7- Quels sont vos mots de la fin ?
Pour finir, je dis un très grand merci à mes parents, maman pour m’avoir permis de voir le jour, et à mon père qui n’est plus de ce monde je le porterais toujours dans mon cœur, à toutes ces personnes qui ont toujours étés là pour me soutenir moralement, financièrement, techniquement dans mon combat qui n’est autre pour de “bonnes causes” des enfants qui n’ont pas eu la même chance que moi car ils n’ont pas choisi cette situation.
