Depuis l’arrivée de la jeune génération d’écrivains, un jour ne passe sans que l’on ne découvre pas de nouvelles œuvres littéraires, et ces auteurs de par la qualité de leurs plumes ne cessent de se démarquer les uns après les autres, c’est le cas pour cette jeune demoiselle d’une vingtaine d’années.
Riche d’un parcours élogieux, Saran Camara, auteure du livre “Le prix de la persévérance“, est fruit du système éducatif guinéen, elle fréquenta l’école SOS Hermann Gmeiner, l’institution Sainte-Marie de Dixinn et le lycée d’excellence Prof. Alpha Condé, avant de s’envoler pour les États-Unis, où elle obtint le diplôme du lycée ainsi que le baccalauréat international à l’école secondaire au central High School de Maryland et son double Bachelor en Économie et en Finance à l’Université de Manhattan avec la plus haute distinction honorifique possible “Summa Cum Laude“.
Dans ce bouquin de 110 pages, réparties en 10 chapitres, à caractère autobiographique, Saran décrit son parcours académique et celui de sa mère. Publié pour la seconde fois chez la maison d’édition “Innov Guinée Éditions“, en version française (2021).
De retour au bercail pour la dédicace de son livre, qui sera finalement présenté au lectorat guinéen, le 12 février prochain à l’hôtel Palm Camayenne.
Lisez ci-dessous, l’entretien qu’elle nous a accordé :
Présentez-vous à nos milliers de lecteurs ?
Bonjour. Je suis Saran Camara, titulaire d’un double Bachelor en Économie et en Finance de l’université de Manhattan. Agée de 22 ans, je suis également l’auteure de l’ouvrage intitulé « Le prix de la persévérance » que j’ai écrit à l’âge de 18 ans et publié en Guinée en 2021.
Que décrivez-vous dans votre roman “Le prix de la persévérance” ?
Le prix de la persévérance est un ouvrage à portée didactique. Je voulais mettre en exergue le rôle capital de l’éducation et de l’instruction. Dans le livre, je décris mon parcours académique ainsi que celui de ma mère qui est la quintessence même de l’excellence à mes yeux. À travers le court récit de ma vie représenté dans le livre, j’espère m’engager dans des histoires humaines qui élèveront et pousseront la jeunesse à toujours persévérer dans les épreuves de la vie. Ce livre, je l’ai écrit avec beaucoup d’espérances pour la jeunesse d’aujourd’hui et celle du futur. Je voulais faire passer le message de toujours se lancer de nouveaux défis qui nous permettrons de nous élever et de grandir.
Comment l’envie d’écrire vous est arrivée ?
Je pense que tout lecteur devient par défaut écrivain à un moment donné de sa vie. Cela fût mon cas. Depuis ma tendre enfance, je lisais beaucoup et j’étais très curieuse. J’ai lu mon premier roman à l’âge de 8 ans. Ce roman était « L’Aventure Ambiguë » de Cheick Hamidou Kane. Depuis cette période, je me suis immergée dans la littérature africaine et mondiale. Au fur et à mesure que je lisais, le désir d’écrire se développait en moi. Cependant, il a fallu que je vive une expérience particulière pour qu’enfin je pense à écrire mon propre roman.
Quelle lecture faites-vous sur l’élan actuel de la littérature guinéenne ?
Mon regard sur l’élan actuel de la littérature guinéenne est un regard lumineux. Un sentiment de fierté m’envahit à chaque fois que je découvre qu’un jeune guinéen a publié un ouvrage. La littérature guinéenne se fait une place dans le concert littéraire mondial avec Conakry Capitale du livre et je ne peux qu’être enchantée de cela.
Étant une jeune écrivaine, quelles sont vos perspectives ?
Des idées, j’en ai plein la tête. Mes perspectives sont nombreuses. J’aspire à écrire d’autres livres et j’espère qu’un jour mes ouvrages seront lus dans des écoles. Écrire est une façon pour ma modeste personne de partager et de laisser une marque indélébile dans l’histoire humaine.
Quel message lancez-vous aux jeunes afin de s’intéresser à la lecture et à l’écriture ?
Mon message est succinct: Celui qui lit a une et mille vies tandis que celui qui ne lit pas n’a qu’une vie. Il faut toujours se tourner à la lecture pour découvrir toute chose que l’on veut savoir. Quant à l’écriture, elle est primordiale pour tout développement durable car grâce à elle, les connaissances s’accumulent de génération en génération.
Votre mot de la fin !
Je vous remercie pour cette interview. Puisse Dieu nous couvrir de sa grâce.
Entretien réalisé par G.T pour guineefunshow.com